Lorsque les entreprises jouent des prix de transfert pour localiser artificiellement leurs profits là où ils seront moins taxés, on peut en lire le résultat dans la balance des paiements : le rendement des filiales situées dans les pays à faible fiscalité s’en trouve gonflé, ce qui contribue à accroître les revenus des investissements à l’étranger.
L’utilisation de cette technique permet une réduction de l’imposition de près de 12 % .
La manipulation consistant à artificiellement sous-estimer les prix des exportations et à surestimer les prix des importations, fait apparaître un déficit factice équivalent à 14,5 % de notre déficit commercial.