mercredi 27 mars 2024

Appel aux salarié-es du commerce nantais contre le travail le dimanche

jeudi 29 octobre 2015

Réunion publique le 09 novembre à 20h00 - maison des syndicats à Nantes -

Cette année encore, comme en décembre 2014, les élus de la Ville de Nantes et de Nantes- Métropole veulent autoriser l’ouverture des commerces le dimanche à la fin de l’année.
Le droit au repos dominical pour les salariés est inscrit dans la loi depuis 1906.

Il constitue un repère commun dans la société.

Il permet de consacrer ensemble du temps pour la vie associative, sportive, culturelle, sociale.

Ce jour commun marque une pause dans nos vies très tournées vers la production et la consommation.

C’est collectivement que les salariés doivent se défendre pour contraindre la mairie et le patronat à reculer.

C’est en nous regroupant que nous pourrons faire collectivement avancer nos droits. Les salariés doivent s’engager pour éviter que leur silence ne soit assimilé à un accord.

La CGT s’oppose à ces dérogations au repos dominical. Elle veut lutter contre A VOS COTES, en démontant les idées fausses qui circulent.

POUR CELA LA CGT VOUS PROPOSE UNE RÉUNION QUI SE TIENDRA LE LUNDI 9 NOVEMBRE A 20 HEURES, SALLE GODEAU, DANS LE BÂTIMENT CGT, A LA MAISON DES SYNDICATS, PLACE DE LA GARE DE L’ÉTAT 44200 NANTES

COLLECTIVEMENT LES SALARIES SONT UNE FORCE.

CES OUVERTURES PERMETTRAIENT
D’AUGMENTER LE CHIFFRE D’AFFAIRES

Ces affirmations ne sont démontrées par
aucun chiffre.
Le pouvoir d’achat n’augmentant pas avec les
ouvertures dominicales c’est une répartition
de la consommation sur plus de jours qui
s’opère en réalité.
Les dérogations au repos dominical des
salariés permettent juste de déréguler le droit
du travail, protection nécessaire des salariés,
au profit des intérêts du capital et au
détriment des travailleurs.

LE TRAVAIL DU DIMANCHE REPOSE SUR LE
VOLONTARIAT

Il s’agit là d’une fable pour enfants.
Il n’y a pas de volontariat dans un lien de
subordination.
Il n’y pas de volontariat quand le salarié qui ne
veut pas travailler le dimanche prend le risque
de ne pas être embauché ou de perdre son
emploi.
Il n’y a pas de volontariat quand le patron fait
pression sur les plannings ou les congés payés
pour contraindre le salarié à accepter de
travailler le dimanche.
Il n’y a pas de volontariat quand les salariés acceptent de travailler le dimanche, parce que leurs salaires sont trop faibles le reste de la semaine.

LE TRAVAIL DU DIMANCHE EST MAJORE
Le doublement du salaire le dimanche n’est pas vrai dans tous les cas. Il est encore vrai aujourd’hui dans le cas des dérogations accordées par le maire. Mais lorsque le travail le dimanche sera généralisé il n’y aura plus de raison de le majorer. La véritable bataille à mener par les salariés porte sur le niveau de salaire le reste de la semaine. En maintenant des niveaux de salaire faibles les patrons contraignent les salariés à accepter de travailler le dimanche.

APRÈS TOUT C’EST UNE LIBERTÉ INDIVIDUELLE
Le droit au repos dominical est une protection collective, qui doit être défendu collectivement. Quand tout le monde aura accepté de travailler le dimanche il n’y aura plus ni pseudo-volontariat ni majoration de salaire et le temps de travail pour les salariés sera complètement dérégulé.

CA NE CONCERNE QUE LES COMMERCES DU CENTRE VILLE
Le patronat veut élargir ces ouvertures dominicales et les grandes surfaces de la périphérie veulent ouvrir à leur tour. L’autorisation municipale accordée l’an passé est une brèche. La loi Macron votée cet été permet désormais d’ouvrir jusqu’à 12 dimanches par an, soit un par mois.

IL Y A UN ACCORD AVEC LES PARTENAIRES SOCIAUX
Il y a bien eu un simulacre de négociation mais la Justice s’est déjà prononcée pour dire que l’accord n’avait aucune valeur contraignante vis-à-vis des employeurs. En plus, les signataires côté salariés sont minoritaires. Ce n’est donc qu’une fable comme celles qu’on raconte aux enfants pour leur faire avaler la pilule.

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