jeudi 10 octobre 2024

Situation compliquée chez SIDES

vendredi 7 juin 2019

Communiqué de presse intersyndical CGT CFDT du 6 juin 2019.

La Mayonnaise n’a pas pris entre les salariés et le groupe AH.

L’intersyndicale CGT et CFDT SIDES s’interroge sur la gestion de notre entreprise par le groupe Armoric Holding.

En effet, depuis le mois de janvier 2019, des erreurs récurrentes sur les salaires sont constatées et subies par le personnel, sans réaction concrète du groupe pour répondre au manque de ressources du service RH.

Alors que nous sommes dans le cadre une procédure pour risques psychosociaux depuis plus d’un an, le recours aux heures supplémentaires, ou aux jours fériés travaillés semble être devenu la règle depuis le début de l’année. Le turn-over s’accélère, avec des démissions dans des postes que nous considérons comme stratégiques ou avec beaucoup de savoir-faire. Dans le même temps, les départs ne sont pas compensés, ce qui entraine des surcharges de travail pour le personnel des services concernés.

L’usine semble à l’abandon, avec des bâtiments qui prennent l’eau et un terrain vague comme vitrine sur le nouveau boulevard des Apprentis.

Une armée de consultants et de conseillers stratégiques payés par le groupe, ainsi qu’un comité de Direction, sont pourtant à la manœuvre, mais pour quel résultat depuis 2 ans. Seul le carnet de commande est bien rempli.

Les salariés, comme les élus, sont lassés d’attendre des réponses à leurs questions. L’ambiance générale est devenue maussade. La suspicion est de mise. Les dernières nominations à la direction et à la présidence de SIDES n’ont pas convaincu le personnel.

Dans le même temps depuis 3 mois, la négociation sur le droit syndical pour lequel l’intersyndicale CGT et CFDT a remis un projet est toujours en attente d’une proposition à venir de la Direction.

Les 4 réunions du nouveau Comité Social et Économique, où les élus ont porté les réclamations des salariés, n’ont rien donné pour l’amélioration du climat social.
Le dialogue social semble en panne.

La petite prime dite « Macron », versée en début d’année, n’a pas permis d’atténuer les attentes des salariés ni d’améliorer la reconnaissance pour leur implication dans le redressement de leur entreprise.

Dans ce contexte, toute cette succession de problèmes laisse envisager une ouverture difficile des négociations annuelles obligatoires (NAO).














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