jeudi 28 mars 2024

Soutenons les Good Year

mercredi 13 janvier 2016

le procès en appel débutera le 19 octobre à Amiens, continuons la mobilisation

Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salarié-es à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

Évidemment les militant-es de terrain en général et celles et ceux de la CGT en particulier sont les plus touché-es.

C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salarié-es, aux militant-es, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salarié-es solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.

Je signe l’appel Nous Sommes Tous Des Goodyear

Deux ans de prison dont 9 mois fermes pour 8 salariés et syndicalistes. Alors que la direction de Goodyear a retiré sa plainte, c’est le parquet qui a demandé la condamnation donc l’État.

  • Où sont les juges quand un-e salarié-e se retrouve seul face à un licenciement abusif ?
  • Où sont les juges pour faire respecter le droit du travail dans les entreprises ?
  • Où sont les juges pour condamner les fraudeurs et récupérer les 80 milliards « planqués » dans les paradis fiscaux ?
  • Où sont les juges pour récupérer la fraude à la TVA ?
  • Où sont les juges pour condamner les hommes auteurs de violences sexuelles ?

Le gouvernement a choisi son camp en décidant de réprimer tout mouvement de contestation, dans les entreprises ou ailleurs. Alors qu’il n’y a jamais d’argent pour embaucher des instits, des infirmièr-es, des juges, des éducatrices-teurs, il en trouve* pour mobiliser des CRS, des gendarmes, des policiers pour arrêter des militant-es, mettre en garde à vue, réprimer et faire peur.

Et cela touche toute forme de contestation dès lors qu’elle remet en cause une certaine logique économique : mouvement de salariés dans les entreprises, citoyens en lutte contre des projets inutiles, soutien aux sans-papiers, lanceurs d’alerte, journalistes indésirables...

Après les licenciements de 5 salariés d’Air France dans la bataille contre les 3000 suppressions de postes, la condamnation d’une inspectrice du travail, le gouvernement continue à frapper fort.

Quatorze salariés licenciés de Goodyear se sont suicidés dans l’indifférence des médias.
14 000 personnes décédées en 2015 pour cause de chômage (voir ici)

Tous ces morts, pendant que d’autres se vautrent dans le luxe et donnent des leçons de morale.

Nous ne nous laisserons pas faire.

Prison ferme contre 8 syndicalistes
Le gouvernement devra rendre compte !

mardi 12 janvier 2016

Communiqué de presse commun CGT, FNIC CGT, UD 80, UL AMIENS Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear

Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.

Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.

Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.

Le Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme. Le juge vient de prendre la décision de suivre le pro- cureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve.

Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !

POURQUOI TANT DE HARGNE CONTRE LA CGT ?

C’est la première fois dans l’histoire de la République que, sous un gouvernement dit « de gauche », de telles peines sont infligées à des syndicalistes. Le gouvernement devra rendre des comptes aux salariés, à la population, aux électeurs le moment venu.

Le gouvernement est responsable de la justice de son pays ! Une justice qui place le militant syndical au rang de délinquant est une justice de classe.

Le contexte actuel qu’utilise le gouvernement de « l’état d’urgence » ne justifie pas la mise en cause de l’activité et de l’action syndicales. Cette décision est un choix politique répressif contre les droits et liber- tés des citoyens à se défendre dans leur travail avec les syndicats, ce que dénonce la CGT depuis l’instauration de « l’état d’urgence ».

LA CGT, TOUTE LA CGT, NE LAISSERA PAS EMPRISONNER SES MILITANTS !

Si le gouvernement veut déclarer la guerre au syndicalisme CGT, il devra en assumer les conséquences.

Toute la CGT, tous ses militants avec les salariés et tous ceux, pour qui la justice n’est pas un instrument politicien, sont appelés à organiser la riposte.

L’APPEL CONTRE CETTE DÉCISION EST ENGAGÉ ET DÈS MAINTENANT, PARTOUT, DES COMITÉS DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS DOIVENT ORGANISER, RASSEMBLER, MOBILISER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS, DE LA POPULATION CIVILE POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES.

Montreuil, le 12 janvier 2016

Motion de soutien aux GOODYEAR USR -CGT 44 (UNION SYNDICALE DES RETRAITES CGT DE LOIRE-ATLANTIQUE

MOTION AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

M. le Président,

Le Conseil Départemental des retraités CGT de LOIRE-ATLANTIQUE réunis le 18 janvier 2016 à NANTES, dénoncent la condamnation des huit salariés de GOOD YEAR, à des peines d’emprisonnement de neuf mois ferme (vingt-quatre mois avec sursis)

Nous n’acceptons pas un État qui poursuit et s’acharne contre des salariés victimes de la violence patronale.
Des salariés mis à la porte, des femmes et des hommes poussés à la rue avec son cortège d’éclatements familiaux, de dépressions, de suicides et de misère sociale généralisée, alors que ceux qui ont cassé l’outil de travail et empoché des milliards de bénéfices, les mêmes dont l’objectif est de renverser la hiérarchie des normes, impunément, ajoutent un nouveau chapitre funeste au manuel du parfait patron voyou imaginant un monde merveilleux, où les syndicats auraient disparu.

Pour la CGT, façonnée par 120 années de luttes, ceux qui militent pour davantage de justice et de solidarité, qui se donnent aux autres, méritent le respect.

Nous refusons et combattons cette répression ciblée dont le but est de bâillonner et de criminaliser l’expression des libertés syndicales.
Nous ne laisserons pas emprisonner nos camarades, révoltés par l’injustice, nous exigeons la relaxe des huit ex salariés condamnés.

Monsieur le Président de la République, nous vous demandons de mettre en œuvre l’ensemble des moyens dont vous disposez pour que soient tenus vos engagements en matière de démocratie et de justice sociale.
Pour sa part, notre Conseil Départemental s’inscrit pleinement dans l’appel de la CGT contre cette décision de justice politicienne.

Adoptée à l’unanimité par le Conseil Départemental le 18 janvier















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