Plan de rupture contre plan de relance
Le plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans, détaillé le 3 septembre par le gouvernement comprend quelques 70 mesures autour de trois priorités affichées : la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale.
Alors que le produit intérieur brut (PIB) devrait se contracter aux alentours des 10 % cette année, à cause de l’épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps, l’objectif du gouvernement est de retrouver en 2022 le niveau d’activité d’avant la crise.
Ce « plan », énième « resucée » de précédents plans de relance par l’offre est avant tout un plan tout à la faveur des plus grandes entreprises sans aucune conditionnalité sociale ou environnementale ni aucun contrôle.
Encore des cadeaux sans contrepartie aux entreprises qui empochent les aides publiques tout en fermant les sites, supprimant des emplois ou encore mettant à mal les conditions de travail ou les rémunérations des salariés.