IHS - En vie de luttes N°03 - Avril 2024

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L’édito

« Un droit qu’on n’exerce pas est un droit qui meurt.
Une liberté dont on oublie le prix, est une liberté en péril ».
Benoîte Groult. « Ainsi soit-elle »

Bonjour Madame, savez-vous quel jour nous sommes aujourd’hui ?
Non, ce n’est pas la « journée de la femme » ; ce n’est pas non plus la « journée des femmes, mais vous n’êtes pas si loin : aujourd’hui 8 mars 2024 nous fêtons la « journée internationale des droits des femmes ».

Si la date du 8 mars désigne aujourd’hui la « Journée internationale des droits des femmes », on l’a pendant des décennies appelée la « Journée internationale de la femme ». On ne sait pas trop de qui on parlait. La ‘Femme’ ? Laquelle ? Nous parlons des femmes, de toutes les femmes.

Pendant cette journée que ce passe-t-il, et ça change quoi pour les femmes le 8 mars ?
Eh bien, c’est le seul jour de l’année où on s’arrête et l’on fait le point sur les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes, la moitié de l’humanité. Une journée par an… excusez du peu.

Le 8 mars, les femmes font grève, sortent, manifestent dans la rue, bougent pour que ça bouge ! Elles posent les problématiques qui leur sont spécifiques, engagent la réflexion et surtout, elles cherchent des solutions pour améliorer la condition de chacune. Le 8 mars, elles mesurent aussi le chemin parcouru et combien il a fallu d’années de luttes pour obtenir -un peu- plus d’égalité ! Surtout, elles se retroussent les manches : pour elles le 8 mars c’est tous les jours ! Et le compte n’y est pas ! Le but ? l’égalité, rien que l’égalité, toute l’égalité !

A l’IHS CGT44, ce 8 mars 2024, nous sommes allé.es à la rencontre des femmes sur le marché de Clisson. Nous leur avons demandé comment allaient leurs droits. Et comment elles allaient, elles. Les réponses sont venues spontanément. Des réponses claires, fortes, puissantes, bouleversantes aussi. Parce que non, non et non, l’égalité n’est toujours pas au rendez-vous des belles promesses !

Et puis nous avons demandé aux jeunes femmes de 13 et 14 ans ce que la notion d’égalité signifiait pour elles. Là encore les réponses sont pertinentes et lumineuses. Le patriarcat ne s’en tirera pas à si bon compte, à coups de mesurettes, d’incohérences et de mauvaise volonté : la relève est assurée et sur l’égalité la génération qui vient ne lâchera rien.
Qu’on se le tienne pour dit !

Ce sont toutes ces réponses que nous présentons dans ce numéro d’En Vie de Luttes du 8 mars 2024.

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Pour tous renseignements : Communication IHS.