mardi 19 mars 2024

Un premier mai 2015 de solidarités internationales contre les politiques antisociales

vendredi 1er mai 2015

A l’appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, plus de 300.000 salariés, actifs, jeunes et retraités, privés d’emploi, se sont réunis dans les 86 rassemblements et manifestations en Province et à la manifestation nationale à Paris. Plus de 120.000 manifestants ont convergé vers la capitale. A Nantes au moins 5000 manifestants et 2000 à Saint-Nazaire ont participé aux manifestations.

Les manifestants ont exprimé avec enthousiasme et détermination leurs
exigences revendicatives en matière de salaire et de pension, d’emploi,
d’amélioration des conditions de travail et de la protection sociale, mais aussi pour un développement des services publics qui réponde aux besoins des populations.

Les salariés ont donc clairement affiché aujourd’hui leur opposition aux politiques d’austérité conduites par le gouvernement et inspirées par le patronat, Medef en tête.

Gouvernement et patronat doivent entendre le message et les exigences sociales exprimées et mettre les revendications des salariés sur la table des négociations sur les lieux de travail.

Les différentes lois « Sécurisation de l’emploi » ou « Macron », les cadeaux
faits au patronat à travers le pacte de responsabilité et le CICE constituent un
ensemble de dispositions qui creusent les inégalités et fragilisent la situation des salariés, tandis qu’elles sécurisent les profits des actionnaires !

La mobilisation doit désormais s’amplifier pour changer la donne !

La CGT appelle avec la confédération européenne des syndicats (CES) à faire du 1er mai 2015, une journée de mobilisation pour réagir aux politiques désastreuses qui menacent de transformer la crise financière en une stagnation de long terme et un chômage structurel élevé. L’objectif sera
aussi d’avancer des réponses conjuguant investissements et développement de l’emploi.

La CGT soutient le peuple grec dans son combat contre l’austérité :
ce n’est
pas aux salariés de payer la crise générée par le système financier et les politiques ultra libérales. Réorienter les politiques européennes vers plus d’investissement pour plus d’emploi et des salaires vraiment revalorisés, c’est la solution pour la Grèce comme pour tous les pays d’Europe.

Il nous faut aussi œuvrer pour un codéveloppement avec les pays moins
favorisés
qui permette aux salariés de vivre dignement et fasse disparaitre les replis identitaires religieux et/ou xénophobes en hausse partout.


tract 1er mai 2015 UD CGT 44














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