La journée internationale de luttes des femmes a 100 ans.
Le 8 mars est à nouveau l’occasion pour la CGT de rappeler la situation des femmes au travail mais aussi dans la vie publique et privée.

Les obstacles à la pleine citoyenneté, les discriminations, les violences faites aux femmes continuent malgré le droit du travail et le droit civil.

La CGT dans le cours de son histoire a fait évoluer la situation de la femme au travail et sa pleine responsabilité dans son organisation même s’il reste encore beaucoup d’efforts à entreprendre Depuis 1948 la CGT s ‘est inscrite résolument dans le combat pour l’égalité des droits des femmes à l’égal des hommes.

Les conventions collectives, le statut de la fonction publique, le droit du travail, les droits civiques ont évolué, certes trop lentement, et le chemin parcouru n’a pas encore abouti à la totale égalité des droits hommes femmes.

Trop peu de femmes ont des postes à responsabilité, alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes.

Les écarts de salaires sont toujours importants. Et l’annonce d’une nouvelle réforme allongeant la durée des cotisations, reportant l’âge légal du départ à la retraite, serait particulièrement désastreux pour les femmes.

Toutes les inégalités entre les hommes et les femmes sur le marché du travail se retrouvent amplifiées en arrivant à la retraite.

Le combat « femmes-hommes » est un combat qui fait progresser la situation de tous, contre toutes les discriminations, pour vivre mieux, pour le droit au travail et à une vie libre et décente.

C’est ce combat que la CGT mène sans relâche avec toutes celles et tous ceux, quelle que soit sa nationalité, sa couleur de peau, de toute confession, de toute philosophie, que le système capitaliste, sexiste, raciste et xénophobe écrase encore aujourd’hui.