la CGT de Loire Atlantique (44)
Exigeons la réouverture des négociations Assurance Chômage !
mardi 3 mars 2015

Mobilisation nationale mardi 3 mars - action à Nantes à 10h00 1 rue de la Cale de Crucy

Depuis le 1er juillet 2014, les allocations ont été réduites à 57% de l’ancien salaire, fortement baissées pour beaucoup de salarié-es qui alternent « petits boulots » et périodes de chômage, tandis que le différé d’indemnisation a été porté de 75 jours maximum à 180 jours !

Depuis le 1er octobre 2014, deux règles se combinent redoutablement :

Les gestionnaires majoritaires de l’UNEDIC prétendent découvrir le problème, alors que l’UNEDIC publiait dès juin 2014 le chiffre de 500 000 allocataires concernés par une baisse drastique de leur allocation.
Les signataires eux-mêmes ont prévu un droit d’option pour les anciens apprentis, c’ est-à-dire la possibilité de renoncer aux droits initiaux trop bas si on retravaille à un meilleur salaire.

L’UNEDIC reconnait que les jeunes, les femmes, déjà les plus touché-es par la précarité, sont plus majoritairement victimes des droits rechargeables non épuisables.

Le premier ministre alerté par la mission consacrée à l’intermittence du spectacle (obtenue suite aux luttes en 2014) a demandé le 7 janvier dernier, une solution urgente.

La CGT a intenté deux recours : en annulation de l’accord en raison de la déloyauté des négociations, et au Conseil d’Etat contre l’agrément par le Ministre du Travail qui se rend complice des baisses de droits pour les privé-es d’emploi même cadres, travailleurs précaires, intérimaires, intermittents du spectacle ¦

Grâce l’ensemble de ces actions et à la mobilisation du 29 janvier 2015, une réunion du groupe paritaire politique de l’Unedic se déroulera le 3 mars à 9H pour la négociation d’un avenant modifiant la convention Unedic sur ce point.

ci dessous une tribune des camarades du Comité Chômeurs rebelles de l’UD CGT du Morbihan :

Droits "rechargeables", RSA, minima sociaux : Que peut-il se passer quand les concernés ne participent pas aux décisions ? Et si Macron avait raison ?

Et s’il fallait " ne pas tout attendre de l’autre" et "essayer de se battre d’abord" ?
Et si la "sortie de crise" dépendait de nous, les travailleurs, les seuls réels producteurs de richesses dans ce pays ?

Après une vague sans précédent, le 11 janvier 2015, de communion citoyenne d’indignation contre les extrémismes, et de défense de la démocratie, faut-il "rentrer à la maison" et se résigner à subir notre quotidien ?

La démocratie sans le peuple, peut-elle fonctionner ?

Voulons-nous continuer à DÉLÉGUER, MANDATER, sans contrôle, des personnes pour qu’elles décident à notre place, dans "l’espoir" que tout se passera bien pour nous ?

Devons nous laisser nos gouvernements et la CFDT continuer à signer, AU NOM DES TRAVAILLEURS des accords pourris (loi sur la RSA, accord sur les retraites de 2003, ANI du 11 janvier 2013, convention d’assurance chômage 2014, lois MACRON,..) ?
[ Accords et lois contre lesquels la CGT s’est battu dès le départ....]


Et si il fallait SE BATTRE ET S’ORGANISER D’ABORD avant de négocier quoi que ce soit avec les patrons et les gouvernements à leur botte ?

Des victoires sans luttes, a-t-on déjà vu ça ?

D’accord, les rapports de force sont plus faciles à mettre en œuvre « sur le papier » que sur le terrain.
Que ce soit par la pression au chômage, à l’endettement, ou bien encore politiquement, policièrement, voire militairement, le contrôle et la répression des peuples sont de plus en plus importants.

Les gardiens du grand patronat ont les crocs acérés et une puissance de mordant sans précédent pour défendre leurs « bonuses », « stock-option », « golden parachutes »,et autres « dividendes »...

Ainsi, après Sarkozy et Fillon, c’est au tour de Macron, Valls et Hollande de faire voter des lois qui diminuent les possibilités de révolte, et de mobilisation sociale.
Ils font juste leur boulot, ces valets du grand patronat.

Le problème c’est que nous, le peuple, on « passe notre tour » quand il s’agit de se bagarrer contre ces bandits, ces voleurs, ces affameurs. Or « seule la lutte paie », et « celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu (B. Brecht) »

Reculer ne sert pas à mieux sauter

Pour les « investisseurs », on ne sera jamais assez « rentables », « compétitifs », « flexibles ».
Pour les banquiers et les actionnaires, nos conquis sociaux, c’est-à-dire nos droits à une vie digne, seront toujours « des charges ».
N’est-il pas temps, dans notre société malade de la précarité, malade de la misère, malade de mal-logements, malade de mauvaises alimentations, malade de la casse de notre système de santé et d’éducation, n’est-il pas temps d’ inventer de nouvelles formes de solidarités locales, d’inventer de nouvelles formes de luttes ?

N’est-il pas temps d’inventer de nouveaux rapports de force favorables à tous les travailleurs ?

On pourra toujours envoyer tous les négociateurs qu’on veut siéger aux réunions du MEDEF, sans rapport de force, on n’aura que ce qu’ils voudront bien nous laisser, des queues de cerise....

Appel à mobilisation

Si on veut que ça bouge, il faut s’organiser, pour lutter. Et donc, il faut se syndiquer !

Rejoignez la CGT, le seul syndicat qui se bat pour les droits de TOUS LES TRAVAILLEURS

Et... Tous dans les Pôle emploi le 3 mars pour rétablir la justice des « recalculés » des droits rechargeables !

La CGT syndique et organise, sur tout le territoire français, les précaires, les privés d’emploi, les intérimaires, salariés, retraités. Pour nos droits, et notre dignité.

Il y a la place pour chacun à la CGT : « Tous différents, tous égaux ».
Rejoignez nous, car les violences patronales et gouvernementales ne cesseront que si on y met un coup d’arrêt.

Il est plus que temps de récupérer nos vies : Un emploi décent, à salaire décent POUR TOUS !

Parce que nous le valons bien...

tract national CGT 3 mars