Rendez-vous le mercredi 15 octobre à partir de 7h30 pour distribution de tract

Le 24 septembre, le directeur a décidé la mise à pied à titre conservatoire d’une salariée sous prétexte qu’elle aurait été à l’initiative d’un rassemblement lors de son entretien préalable à un licenciement ce même jour. Cette manifestation a été organisée par l’organisation syndicale CGT et non par la salariée.

Dans ce magasin où les employé-es sont majoritairement des femmes, le patron applique des conditions de travail telles que les salarié-es sont soit poussé-es à la démission soit licencié-es pour faute grave, car il ne supporte pas que « son personnel soit en arrêt de travail ». Nous précisons que ce sont les médecins traitants qui délivrent les arrêts de travail pour ses employé-es poussé-es à bout et qui ne sont plus en état de travailler.

Plusieurs salarié-es licencié-es par ce directeur sont venu-es voir la CGT très récemment, elles sont au nombre de 4 connues à ce jour depuis 1 an. Une salariée a reçu une menace de mort si elle ne retirait pas sa plainte pour harcèlement déposée auprès de la gendarmerie.

On peut constater qu’il existe un turn-over de salarié-es assez important et il est très difficile de les faire parler.

Certain-es de ces salarié-es sont des étudiant-es qui travaillent pour payer leurs études.

La peur des représailles règne dans ce magasin. C’est l’OMERTA.

Pourquoi un-e salarié-e qui est en arrêt maladie peut-elle être licencié-e immédiatement sans possibilité de retour, alors qu’un dirigeant de magasin condamné en 1ère instance à de la prison pour harcèlement sexuel peut, lui, continuer à gérer plusieurs salarié-es comme si de rien n’était ?

Mais la justice en a décidé autrement !!!

On peut aussi se poser des questions légitimes sur le fonctionnement de nos institutions et les moyens de prévention notamment de protection des salarié-es contre un tel patron. Il est tout aussi légitime de s’interroger sur la complicité bienveillante du groupe Intermarché pour lequel ce directeur fait une bien mauvaise publicité.

La CGT prenant ses responsabilités en défense de l’ensemble des salarié-es a décidé d’alerter l’opinion publique sur cette situation, afin de mettre la pression sur les autorités et sur le groupe Intermarché et qu’une solution soit trouvée pour mettre fin aux activités toxiques de cet employeur sans scrupule.