RDV JEUDI 26 JUIN 10H DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE NANTES

Depuis maintenant 9 mois , des milliers d’assuré-e-s sont victimes de la mise en place d’un automate à la CPAM44 , sensé régler les arrêts de travail des travailleuses et travailleurs de Loire Atlantique et de Vendée.

De nombreux rassemblements, initiés par le syndicat CGT de la CPAM44, ont permis de médiatiser la revendication principale des salarié-e-s et des assuré-e-s : retirer cet automate de malheur qui met dans la détresse des milliers, voire des dizaines de milliers d’assuré-e-s dans les 2 départements concernés.

Malgré ces mobilisations, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) refuse de retirer cet automate qui ne permet plus de verser des revenus de remplacement à tous les assuré-e-s dans l’incapacité de travailler.

C’est pourtant l’ambition portée par le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) dés Mars 1944 : "Proposer un plan complet de sécurité sociale visant à assurer, à tous les citoyens, des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail".

Aujourd’hui , la CNAM, pilotée par Thomas FATOME, un proche d’Edouard PHILIPPE, est insensible à la détresse des assuré-e-s et à la souffrance des salarié-e-s impacté-e-s par cet outil informatique.

Malgré cette obstination criminelle de la CNAM, des assuré-e-s continuent à s’organiser.

Le collectif "Arpège, Non Merci" qui regroupe des dizaines d’assuré-e-s victimes du logiciel Arpège s’est créé pour aider les assuré-e-s dans leurs démarches (demande de remboursements de frais,conseils, organisation de réunion d’information...)>> https://arpegenonmerci.blogspot.com/

Plusieurs de ces assuré-e-s, soutenu-e-s dés le départ par la CGT, ont décidé d’assigner la CPAM en justice pour obtenir l’intégralité de leur dû.

Jeudi 26 Juin, un premier assuré assigne la CPAM 44 en référé. De nombreux autres dossiers vont être déposés dans les semaines qui viennent en Loire Atlantique et en Vendée.

L’UD CGT 44 lance un appel à soutenir ce collectif d’assuré-e-s victimes d’un logiciel qui met à mal notre sécurité sociale.