la CGT de Loire Atlantique (44)
Travail, salaire, retraite : le 8 mars, on manifeste !
samedi 8 mars 2025

Des salaires plus bas, des carrières freinées, des retraites amputées… Pénalisées tout au long de leur vie, les femmes subissent de plein fouet la réforme des retraites de 2023, qui allonge encore leur temps de travail et aggrave leur précarité.

📆 Rendez vous le 8 mars pour dénoncer cette injustice et gagner l’abrogation des 64 ans.

En grève et en manif

Travailleuses : la triple peine

Malgré des décennies de luttes, l’égalité entre les femmes et les hommes au travail est encore loin d’être réalité. Les femmes salariées gagnent toujours en moyenne un quart de moins que les hommes. Si l’on prend en compte les privé·es d’emploi, cet écart grimpe à 30 %.

Pourquoi ? Parce que les femmes subissent davantage le temps partiel imposé (postes à temps partiel sur 10 sont occupés par des femmes). Elles sont plus nombreuses dans les métiers moins payés et leur déroulement de carrière est souvent bloqué.

En effet, à l’arrivée d’un enfant, ce sont encore les femmes qui mettent le plus souvent leur carrière entre parenthèses : une femme sur deux réduit ou interrompt son activité, contre seulement un homme sur neuf.
Et à la retraite ? Ces inégalités se payent cash !

Conséquences ? Les femmes retraitées sont plus souvent dans la pauvreté, dépendantes financièrement et en difficulté pour accéder aux soins médicaux. Quitter un conjoint violent devient encore plus compliqué quand on ne peut pas subvenir à ses besoins.
La réforme des retraites de 2023, un coup de massue de plus pour les femmes !

Les femmes sont les premières touchées par l’allongement de la durée de cotisation, le recul de l’âge de départ et l’aggravation de la décote.

La majoration de durée d’assurance pour enfant (MDAE) ne compense pas la perte des annuités requises, encore moins avec les annuités supplémentaires prévues par la réforme 2023, alors que 95 % des congés parentaux sont pris par les femmes. Pourtant, la mobilisation contre cette réforme a été massive et nous continuons à exiger son abrogation !

Alors le 8 mars, on se lève et on manifeste pour :