la CGT de Loire Atlantique (44)
Centrale de Cordemais : un pavé dans la mare
lundi 23 septembre 2024

C’est un coup de force qu’EDF a essayé de faire aux travailleurs de Cordemais, se préparant à annoncer une fin d’Ecocombust 2 (Usine Paprec-EDF) et une fin de production pour la centrale en 2027.

Lundi 16 sept. 24 :

Si cette décision était prise, c’est une friche industrielle que laissera EDF sur Cordemais, car l’usine Framatome ne sera jamais prête en 2027. De plus, personne ne peut garantir que la centrale ne sera pas encore indispensable pour la sécurité du réseau en 2027 ou jusqu’à 2030 (leçon de la crise énergétique de 2022 avec la fermeture de St Avold et du Havre).

Mardi 17 septembre, après une bilatérale face au représentant d’EDF, la CGT a démontré que le sujet n’était pas du tout travaillé :

EDF a annulé ses annonces prévues le mercredi 18 septembre et s’est donné 1 mois pour travailler la possibilité de fermer la centrale en 2027 et de tenir son engagement pris auprès de la région pour la reconversion industrielle du site.

Quel affront, quel mépris, quelle injure qu’EDF fait à tout le territoire ligérien qui n’avait pas besoin de ça pour déjà être en grande difficulté sur l’emploi industriel :

Pour la CGT, cette précipitation d’EDF dans le dossier de Cordemais n’est pas liée uniquement à ce sujet, il le dépasse et les travailleurs du site sont utilisés comme contre-feu ou chair à canon dans un autre combat.

Les revendications sont claires, elles ont été partagées avec les élus du territoire le 17 avril dernier :

 Reconversion de la centrale de Cordemais

Pour la CGT :

Toute autre position serait une déclaration de guerre au territoire ligérien, à ses élus et aux travailleurs du site EDF de Cordemais. La CGT veillera avec tous les moyens à sa disposition qu’EDF prenne les bons choix pour ne pas faire une nouvelle fois un territoire sinistré. Le sujet économique doit se prendre dans un contexte global où chacun prend sa part de responsabilité, que ce soit le gouvernement, les parlementaires, EDF et les travailleurs organisés par la CGT.