la CGT de Loire Atlantique (44)
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Mairie de Saint Nazaire : Covid 19, la seconde vague
samedi 31 octobre 2020
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Sans surprise, Macron a annoncé l’instauration d’un « 2ème confinement ». Après le boulot, il faut rentrer dare-dare à la maison. Fini les moments de rencontres et d’échanges avec ses amis, sa famille, fini les activités culturelles, sportives et sociales.
Confinement contre ouverture de lits et recrutement de soignants. Ce qui détermine cette décision de restriction des libertés c’est bien le nombre de lits et de personnels soignants insuffisamment disponibles dans les hôpitaux et les EHPAD. Conséquences de décennies de politiques d’austérité : il en manque ! Le dogme libéral budgétaire plutôt que notre santé.
Dans une édition du Monde d’octobre, une tribune de la Fédération Nationale des Infirmiers de Réanimation s’inquiétait que l’hôpital n’aura pas les moyens d’affronter la deuxième vague épidémique telle qu’elle s’annonce. La situation est même pire qu’en mars dernier, lors de la première vague. Mais qu’a fait le gouvernement depuis six mois ???
100 milliards d’euros ont été débloqués. Pour l’ouverture de lits en réanimation ? Non ! Plutôt des cadeaux sans contreparties, ni écologiques ni sociales (pas d’interdiction des licenciements), offerts aux grands groupes : le gouvernement leur garantit ainsi qu’ils ne sont pas près de subir le confinement sur le versement de dividendes qui battent des records malgré la crise économique et sanitaire.
Cela confirme, s’il en était besoin, que l’état d’urgence sanitaire généralisé n’est là que pour masquer les carences des pouvoirs publics, en matière de politique de santé.
Au lieu de faire planer la responsabilité des nombreuses contaminations sur les populations qui feraient prétendument passer leur liberté individuelle avant leur devoir de citoyen, le Gouvernement serait mieux avisé de répondre au besoin de renforcement de notre système de santé publique et de protection sociale solidaire.
Au vu de la situation sanitaire, nous demandons à Monsieur SAMZUN Maire/Président, en sa qualité d’employeur responsable de la santé de ses agents de prendre les mesures nécessaires à notre protection, et en premier lieu :