Le 03 avril, grève et manif !

Pour nos services publics, pour nos salaires, pour nos retraites, pour une industrie qui réponde à nos besoins

• Nantes 10h30 Préfecture
• Ancenis 15h Station ESSO
• Saint Nazaire 10h30 sous préfecture

Macron et ses gouvernements successifs poursuivent la casse des services publics. Santé, éducation, action sociale, services publics de proximité… sont minutieusement détruits.

Les agents publics au service de l’intérêt général sont sans cesse méprisés, subissent la casse de leurs droits en plus de subir des conditions de travail de plus en plus dégradées. La population peut constater chaque jour les conditions indignes d’accueil à l’hôpital, largement insuffisantes à l’école ou dans les administrations publiques faute de moyens et malgré l’engagement des personnels.

La sécurité sociale créée par le Conseil National de la Résistance il y a 80 ans est fortement attaquée, les soins de moins en moins remboursés et la retraite toujours à 64 ans contre la volonté de plus de 70 % de la population. Réforme odieuse qui va mettre en grande difficultés des milliers de salarié.es cassé.es par des années de travail. Le secteur de la culture connaît un plan massif de licenciements et les droits au chômage sont une nouvelle fois attaqués….

Dans l’industrie, les plans de licenciements se multiplient, pendant que le gouvernement continue de distribuer l’argent public aux plus grandes entreprises sans aucune contrepartie. Les emplois sont menacés, les salaires stagnent, alors que les actionnaires se gavent, alors que la France est à nouveau championne d’Europe de reversement de dividendes pour les entreprises du CAC 40 en 2024 (115 milliards !).

Au prétexte d’une économie de guerre, l’argent qui « n’existait pas » pour augmenter les salaires, pour nos services publics, pour un plan industriel qui réponde à nos besoins et pour nos retraites, sort magiquement des caisses de l’État pour alimenter les 800 milliards d’euros afin de financer l’industrie militaire.

Les salarié.es, précaires, retraité.es sont à nouveau appelés par le patronat et le gouvernement à faire les frais de leur politique ultralibérale qui n’est au service que des plus riches.

Les discours nauséabonds de l’extrême droite et ses relais ont libre cours. Ils sont repris largement par le gouvernement et ne visent qu’à diviser, stigmatiser les plus fragiles, et détourner les regards des vrais responsables, ceux qui nous volent des années de retraites, qui volent les richesses de notre travail.