vendredi 29 mars 2024

Lutter et gagner avec la CGT

lundi 26 février 2018

Cette rubrique recensera les luttes et victoires dans les entreprises. En effet, les luttes sont rendus invisibles aux yeux du plus grand nombre, et surtout les victoires des salarié.es sont passées sous silence ! Il ne faudrait surtout pas que la question sociale se pose au plus grand nombre... C’est donc à la CGT de rappeler inlassablement cette vérité première : la lutte paye !

#CGTENLUTTE : Lutte gagnante pour Weylchem (60) industrie chimique

Deux jours de grève à l’appel de la seule CGT suivie par 40% des salariés, c’est ce qu’il aura fallu pour que la direction concède des augmentations de salaire.
Résultat :

  • Augmentation générale de 0,5%
  • Talon de 45€
  • Paiement des heures de grève

Le rapport de force, la lutte ça paye, c’est aussi le cas pour le renforcement, à l’issu de ce conflit cinq salariés ont adhérés à la CGT

#CGTENLUTTE : Victoire au nom de la liberté d’expression

Avec le soutien de la CGT du Technocentre Renault à guyancourt (78) le salarié d’une entreprise sous-traitante « Eurodécision », a vu son licenciement pour faute grave, annulé par la cour d’appel de Versailles. Il avait invité par mail les syndicats à diffuser le film « merci patron » dans le cadre d’une mobilisation contre la loi travail. La cour a estimé que le licenciement portait atteinte à la liberté d’expression ainsi, ni la mise à pied du salarié, ni son licenciement n’étaient fondés et que Renault comme Eurodécision, « ont participé à la réalisation de leur propre préjudice en ne respectant pas une liberté fondamentale ». l’employeur a été condamné à payer 45 000€ à son ancien salarié ainsi que 3 000€ aux syndicats.

C’est une victoire judiciaire qui consacre la liberté d’expression.

#CGTENLUTTE : lutte gagnante à la centrale nucléaire du Blayais (33)
Deux salariés syndiqués dont un est élu CGT de l’entreprise Onet Technologie (sous-traitante dans la maintenance nucléaire)ont été sous le coup d’une procédure de licenciement scandaleuse, leur direction leur reprochant des écrits incessants sur leurs mauvaises conditions de travail. Mais c’était sans compter sur la mobilisation des personnels qui a réuni des agents EDF et des personnels sous-traitants.
Après diverses actions en commun : AG, tracts, pétitions, grève...

au final, les deux salariés n’ont pas été licenciés.

#CGTENLUTTE : lutte gagnante chez Lafarge LE TEIL (07) :
Après une semaine de grève, les salariés obtiennent un compromis et cessent le mouvement
Leurs revendications portaient sur la revalorisation du point indiciel et la demande d’une prime exceptionnelle par agent, suite à la restructuration du groupe depuis 5 ans, et à un blocage des salaires.
« Nous demandions 1250 euros de prime, nous avons obtenu 900 euros, qui seront payés en deux fois », indique le délégué CGT sur le site Lafarge du Teil.
Concernant l’indice salarial, les grévistes ont obtenu les 2% d’augmentation demandés. « On est satisfait de la solidarité des agents Lafarge », ajoute le délégué syndical. Le mouvement de grève avait été très suivi. En France, huit sites étaient en grève, un fonctionnait à moitié. Sur le site du Teil, de 60 à 70% des 154 salariés s’étaient mobilisés pour le mouvement de grève lancé par les syndicats CGT, FO et la CFDT. L’entrée du site d’approvisionnement de la cimenterie avait été bloquée.

Lutte gagnante – Grève levée à la Métropole (37) Tours

Débuté le 8 février, le conflit social s’est achevé 15 février : agents et élus ont obtenu des garanties sur les jours d’ancienneté et le régime indemnitaire.

Les camions bennes de la Métropole, dont une grande partie ne sortait plus des dépôts depuis jeudi 8 février, ont en effet repris le ramassage des bacs d’ordures ménagères et de tri sélectif suite à l’accord trouvé.
Les agents métropolitains, ou ceux des communes de la Métropole continueront de cumuler un jour d’ancienneté tous les cinq ans.
Les agents ne subiront pas de perte de salaire

#Lutte gagnante - Lutte gagnante à la maternité de Saint-Chamond (42)

Samedi 27 Janvier près de 1000 personnes ont défilé dans les rues de Saint-Chamond à l’appel de la CGT pour dire non à la fermeture de la maternité.

En effet, faute de gynécos (il faudrait en recruter 3), la maternité était menacée. De nombreuses actions et démarches ont été mises en place par la CGT pour faire en sorte que cela n’arrive pas.

La décision devait tomber le 31 Janvier et face à la mobilisation des salariés, des usagers, de la population à l’appel de la CGT, la décision est reportée à fin Juin.

Certes tout n’est pas complètement gagné mais c’est une 1re victoire qui prouve que la lutte paie et qu’il est possible de maintenir un service de proximité.

Le syndicat CGT de l’hôpital de Saint-Chamond reste mobilisé et toute la CGT répondra présente à la moindre sollicitation.

"Lutte gagnante – Belle victoire solidaire chez ESD Aulnay (93)
Le 29 janvier la CGT ESD a lancé un préavis de grève illimité sur le dépôt d’Aulnay-Sous-Bois,à compter du lundi 5 février et sur les revendications suivantes :

  • Arrêt des sanctions et des licenciements injustes à l’encontre de 3 salariés dont deux syndiqués
  • Arrêt de toutes discriminations sur le site d’Aulnay-Sous-Bois
  • Réintégration des 3 salariés licenciés injustement

Un salarié a été réintégré suite à ce préavis mais pas nos deux camarades Decouré et Konaté
Le vendredi suite à une réunion à l’UL CGT d’Aulnay avec les salariés et le DS CGT Oumarou SIDIBE et après le refus de la direction de réintégrer nos deux camarades tous les salariés présents ont décidés de se mettre en grève le lundi.
Le lundi 5 février à 4h du matin c’est 100% des salariés qui étaient en grève d’où la présence du DRH et sous la pression de tous les salariés en grève, il décida de rouvrir les négociations.
Au bout de deux heures de négociation la direction s’est engagée à revoir sa position et à réintégrer nos deux camarades de suite sur leurs postes de travail.
C’est une grande victoire gagnée grâce à la solidarité des travailleurs !!!

#Lutte gagnante – chez Aubert et Duval

Après 8 jours de grève en Ariège, le travail a repris chez Aubert et Duval.

Ils ont obtenu :

  • - une augmentation générale de 20 euros mensuels sur tous les salaires,
  • - une évolution de la prime d’ancienneté, soit 10 euros de plus mensuellement pour les plus bas salaires et les jeunes, et jusqu’à 30 euros pour les salaires les plus anciens.

La direction proposait 10 euros d’augmentation.
A l’appel de la CGT et de FO le mouvement a été lancé concernant les négociations essentiellement motivées par des questions de salaires.
FO s’est retiré et la CGT a poursuivi.

En conclusion de l’assemblée générale, la reprise du travail et le déblocage ont été votés par les grévistes.

La précédente grève avait duré 3 jours en 2014, celle-ci, 8 jours ! C’est donc un des plus longs conflits de ces dernières années au sein d’Aubert et Duval.

#Lutte gagnante - Victoire pour le bureau des douanes d’Evreux (27)

Une bagarre qui a commencé il y a plus de 4 ans, suite aux restructurations nationales qui aboutissent à la fermeture de bureau, entrainant ainsi, un déficit de contrôles douaniers et de service public.

Le 23 mars 2017, un rassemblement était organisé à Evreux où les agents de la Normandie se sont mobilisés avec la CGT, le SNAD CGT a décidé ensuite de continuer le combat en justice après avoir mis en mouvement toutes les instances (CT- CHSCT).

Le 20 décembre 2017, le conseil d’Etat a annulé la fermeture du bureau d’Evreux et les agents déplacés viennent de réintégrer les bureaux. Même si l’administration va certainement revenir à la charge c’est une action qui démontre qu’avec « mobilisation et obstination », rien n’est joué d’avance !

Lutte gagnante au Centre Hospitalier d’Aire sur la Lys dans le pas de Calais.

Cet établissement en direction commune depuis 2012 avec le centre hospitalier de st Omer (situé à 20km, 1500 salariés) compte 285 employés tous services confondus.

Suite à l’annonce du directeur délégué qui a signifié la fin de 2 contrats CDD de plus de 2 ans ½ de présence, la CGT a appelé à manifestation lors des vœux au personnel du 19 janvier.

Déjà en service minimum, 2 agents pour prendre en charge 20 résidents le matin toutes taches confondues (toilette, repas, ménage...et l’Am 3 pour 40 résidents) la direction a dû revoir sa copie, devant l’annonce de la mobilisation.

Elle est revenue sur la décision du directeur délégué et a prolongé les contrats.

Une nouvelle négociation est prévue. La mobilisation a été payante, le syndicat reste mobiliser dans le cadre des futures négociations.

#Lutte gagnante à la clinique de la Châtaigneraie de Beaumont dans le Puy-de-Dôme

Plus d’une centaine de salariés en grève à l’appel de la cgt (sur 450), avec comme conséquence directe, l’annulation de 122 actes opératoires pour la seule journée de mardi.
Le rapport de force instauré a permis :

  • L’augmentation des bas salaires et la prime d’assiduité (qui passe de 25 à 35 euros)
  • Une prime de transport de 200 euros par an qui ne soit plus soumise à des conditions et pérenne ;

La mobilisation a payé, en 2 jours la direction du groupe Elsan a été contrainte de négocier et ainsi donner raison aux salariés.

# Lutte gagnante : la plateforme chimique des roches-Roussillon est reconnue comme site amiante

L’arrêté a été signé dans les faits le 19 décembre dernier par Muriel Pénicaud, la ministre du travail, Agnès Buzyn la ministre de la santé et Gérald Darmanin le ministre de l’action et des comptes publics et il a été publié hier au journal officiel.

La plateforme chimique des Roches-Roussillon est reconnue désormais comme site amiante ce qui donne aux salariés à partir de 50 ans le droit de bénéficier de l’allocation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante.

Cette décision est le fruit d’une bataille, souvent judiciaire, menée depuis 2012 par le Caper Nord-Isère, le comité qui accompagne les malades de l’amiante et par la CGT de la plateforme chimique.

#CGTENLUTTE - Lutte gagnante pour la réintégration du Chantier Naval de Marseille (13) dans la liste des entreprises bénéficiant du dispositif amiante.

En 2008, le Groupe BOLUDA, (direction de l’époque) avait entamé des démarches pour sortir le chantier du dispositif Amiante, qui reconnait les travailleurs exposés à la fibre d’amiante et leur permet de cesser leur activité dès 50 ans à condition de justifier de 30 ans de cotisations.

Les salariés n’étaient donc plus reconnus à compter du 31/12/2008.

Après 503 jours d’occupation et à la reprise de l’activité en juillet 2010 certains personnels se trouvaient concernés par cette mesure.

Un bras de fer s’est engagé avec la nouvelle direction. Les salariés ont notamment refusé de traiter un navire gazier venant d’Algérie et ne remplissant pas les obligations légales, pour pouvoir être réparé avec le maximum de sécurité.

Les salariés ne pouvaient accepter que leur combat pour l’emploi soit au prix d’un empoisonnement gratuit !

Une bataille juridique s’est engagée face à une justice qui a démontré sa connivence avec l’État, pour aller à l’encontre de la loi, en déboutant les salariés de leur demande.

La détermination des travailleurs de la Réparation Navale Marseillaise a contraint l’état à les réintégrer dans le dispositif amiante.

Pour l’heure, le décret indique que le Chantier est sur la liste jusqu’à fin 2018, mais les travailleurs de la RN Marseillaise savent que tout s’arrachera par la lutte !

#CGTENLUTTE – Lutte gagnante : la SNCF Marseille condamnée pour discrimination envers une ex cadre de l’ECT (11-2017)

La SNCF poursuivie par une ancienne cadre (retraitée depuis), première femme contrôleur de train à l’ECT Marseille, a été condamnée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence pour discrimination en raison du sexe de la salariée et de son appartenance à un syndicat.

La SNCF devra verser 99 362 euros de préjudice matériel à une ancienne agente qui poursuivait l’entreprise ferroviaire pour discrimination.

Elle devra également s’acquitter de 3 000 euros auprès de l’UFCM CGT des cheminots de Marseille, dont la plaignante était membre et déléguée du personnel cadre.

En outre, la plaignante rapporte avoir été rétrogradée à des tâches subalternes, qui ne correspondaient pas à ses compétences, et s’estime victime de discrimination syndicale. Aux yeux de certains cadres dirigeants de l’ECT et de la Direction Régionale elle avait un handicap supplémentaire : elle était Déléguée du Personnel Cadre sur une liste de l’UFCM-CGT.

Une étude comparative sur 7 cadres, diplômés en même temps qu’elle, montre également qu’elle a été la dernière à accéder au statut de cadre, avec un salaire inférieur de 700 euros brut à celui des hommes non syndiqués. La SNCF n’a pas produit d’élément expliquant cette différence de salaire.

Dans son arrêt, la cour d’appel relève aussi que la SNCF n’a pas convoqué la salariée aux entretiens individuels annuels entre 2009 et 2013, alors que ces entretiens étaient, selon la SNCF, importants pour l’évolution de carrière d’un agent. Plusieurs certificats médicaux joints au dossier prouvent que la plaignante a souffert de dépression suite à des refus de poste répétés, ce qui a notamment poussé la Cour a condamné la SNCF à 20 000 euros d’amende au titre du préjudice moral.

#CGTENLUTTE – Élections gagnantes au groupe d’ehpad les opalines

La CGT a transformé dans les urnes le résultat de sa mobilisation historique au groupe d’Ehpad les Opalines.

En août dernier, après 117 jours de grève, les grévistes des Opalines, emmenés par la CGT, signaient un protocole victorieux d’accord de fin de grève.

En décembre dernier, se tenaient des élections professionnelles de l’UES aux Opalines. Après un premier tour infructueux, faute de quorum, la CGT a pu s’imposer au deuxième tour, le 22 décembre. Tous collèges confondus, la CGT remporte 6 élus titulaires sur 10. Le groupe les Opalines compte 47 Ehpad et plus de 2000 salariés.

D’ores et déjà, une première journée d’actions est prévue en intersyndicale, le 30 janvier 2018, qui concernera l’ensemble des établissements privés lucratifs, privés associatifs et secteur public.

#CGTENLUTTE – Lutte gagnante des postiers de la Seyne (83)

Les personnels se sont mobilisés durant 4 jours et ont gagné :

  • le maintien des casiers « sécable » dédiés ;
  • la suppression de la sécabilité en décembre et une journée par semaine durant janvier ;
  • l’attribution de renforts ;
  • le report du projet de réorganisation des services arrière,
  • l’ouverture de négociations sur les positions de travail : horaires et contenu du travail ;
  • mise en place d’un régime de travail axé sur un samedi sur trois de repos au lieu de une sur cinq…

#CGTENLUTTE – lutte gagnante chez les postier(e)s du secteur de Ris Orangis (Bondoufle, Lisses, Courcouronnes) 91
Les Postier(e)s du secteur de Ris Orangis en ont fait l’éclatante démonstration en 2017 en obtenant satisfaction sur la majorité de leurs revendications après une grève dure, longue et ultra-majoritaire à plus de 80 % conduite par une intersyndicale CGT – SUD déterminée et unie.
Il aura fallu un engagement sans faille aux grévistes pour tenir bon durant 64 jours d’une grève débutée le 30 octobre 2017 et qui s’est achevée le 29 décembre 2017 avec la signature du protocole d’accord de fin de grève signé par la CGT, SUD, la direction régionale 91/94 et la DRH Opérationnelle du Groupe La Poste Réseau !
Les coups bas et les trahisons portés à nos collègues Rissois n’auront pas manqué durant ces 2 mois, rien n’y a fait, les grévistes avec leur intersyndicale (CGT et SUD) auront tenu bon et également réussi à négocier.

Un grand nombre de particuliers, d’organisations syndicales CGT, SUD mais aussi politiques ont contribué à ce succès, grâce à l’élan de solidarité qui s’est exprimé dans cette lutte.
Bravo à eux, bravo à tous les collègues postier(es) de Ris ! Oui la grève quand elle est légitimement conduite dans l’unité voulue et portée par les salariés eux-mêmes est la réponse à tous les mauvais coups, elle ouvre le chemin du retour au respect et à la dignité !

#CGTENLUTTE – lutte gagnante des plateformes d’Orly et de Roissy, la première action porte ses fruits
Comme PSA, PIMKIE et tant d’autres, les branches de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT se retrouvent sous les feux des attaques issues des lois travail (El-Khomri / Macron).

Dans le nettoyage et la manutention aéroportuaires, la première action porte ses fruits.

La grève du 22 décembre 2017 n’aura pas laissé insensible un patronat revanchard qui, sous couvert de « concurrence déloyale » torpille la convention collective la plus favorable aux travailleurs (20% socialement supérieure à celle portée pour son « absorption »).

La Fédération Nationale des Ports et Docks CGT et le syndicat professionnel USPDA CGT continuent de porter un projet de maintien des acquis et des garanties sociales.

Les négociations qui s’ouvriront avec le patronat doivent aboutir au respect des conditions sociales portées par la seule CGT.

Un déploiement inédit sur Orly et Roissy CDG est en cours. Si nous ne sommes pas entendus, nous agirons avec des actions syndicales qui seront bien plus contraignantes pour les usagers, les clients et les entreprises…
La lutte continue !

#CGTENLUTTE – à l’Hôtel Le Mathurin (75008)
Hier, jeudi 28 décembre à 09h07, 7 des 8 salariés employés par le sous-traitant de la propreté « STN Groupe » se sont mis en grève sur leur lieu de travail, l’hôtel Le Mathurin, un luxueux 4 étoiles Parisien.

Leurs revendications étaient globalement les mêmes que celles des salariés d’« Héméra » à l’Holiday Inn de Clichy : une embauche directe par l’hôtel lui-même, un 13e mois pour tous, le paiement de toutes les heures complémentaires ou supplémentaires, etc.

Il aura donc suffi de trois heures de débrayage (récupérables donc non prélevées sur le salaire) pour faire entendre raison à l’employeur. Peut-être utilement conseillée par l’hôtel, donneur d’ordres, qui n’avait pas envie de s’embarquer dans un conflit aussi dur et long que celui de l’Holiday Inn. La société STN a, en effet, rapidement donné satisfaction aux grévistes sur une partie de leurs revendications : elle s’est engagée à étendre le 13e mois à tous et à verser aux nouveaux embauchés la prime de panier réservée jusque-là aux plus anciens (faisant fi, et c’est à saluer, de l’article 34 de l’ordonnance Macron relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail inscrit désormais dans cet honteux article L1224-3-2 du Code du travail). Les autres revendications exprimées par les grévistes seront examinées lors d’une prochaine réunion prévue le 12 janvier.

Preuve est faite que dans la sous-traitance hôtelière les salariés de l’hôtel Holiday Inn de Clichy ont ouvert la voie de la mise en mouvement des salariés de tout un secteur, aujourd’hui à l’hôtel Mathurin à Paris (8e) et dans de nombreux autres demain, à n’en pas douter !

#CGTENLUTTE – Lutte Gagnante à la MC2, Scène Nationale de Grenoble (38)

La MC2, Maison de la culture de Grenoble a connu un mouvement de grève à l’appel de la section du Syndicat National des Professionnels du Théâtre et des Activités Culturelles (SYNPTAC-CGT) du 13 au 20 décembre 2017, 34 des 55 salariés de la MC2 étaient grévistes.

Cette mobilisation est intervenue alors que la situation économique de la MC2 est alarmante et que le contexte national est préoccupant pour l’emploi et les droits des salariés (fusion des instances représentatives du personnel, suppression du CHSCT...). De plus les contributions du ministère de la Culture au Comité d’Action Publique 2022 (CAP 2022) constituent un vaste plan de réductions des dépenses publiques visant à détruire le service public de la Culture.

L’ensemble de ces mesures, laissant craindre aux salariés d’être la variable d’ajustement, ils ont donc porté les revendications suivantes :

  • Sanctuarisation des accords internes d’entreprise ;
  • Accord sur la pérennisation de l’emploi et de la masse salariale ;
  • Refus de la dégradation des conditions de travail.

Des négociations ont été entreprises entre la Direction et la délégation syndicale SYNPTAC-CGT les avec pour les dernières 24h de négociation qui ont permis aux deux parties de dialoguer avec une grande sincérité concernant l’organisation du travail de l’ensemble des services.

Un accord a donc été trouvé entre la Direction et la délégation syndicale SYNPTAC-CGT.

La Direction s’est donc engagée à ne pas dénoncer les accords d’entreprise pour une durée de deux ans et à maintenir le volume d’emploi et la masse salariale des permanents pendant une durée de trois ans pour 2018, 2019 et2020. Dans ce cadre, les parties se sont entendues pour améliorer les conditions de travail après une analyse complète de l’ensemble des services et, notamment, pour relancer les tutelles afin de résorber le déficit cumulé de la MC2 afin de parvenir à l’équilibre budgétaire.

#CGTENLUTTE – Victoire de la mobilisation syndicale et citoyenne, l’OPH de Bobigny (93) ne sera pas privatisé !

C’est au cœur de cet été que la direction de l’OPH de Bobigny a décidé d’engager la privatisation de cet organisme sans aucun débat démocratique avec la population, ni information auprès des personnels.

Dans le même mouvement elle organise des élections professionnelles dans des délais très courts pendant la trêve estivale, non sans volonté d’affaiblir la CGT largement majoritaire dans l’entreprise.

Soucieux de la préservation dans le giron public du bien commun des Balbyniens, et résolument attachés à la défense des statuts et conquis sociaux des salariés, les représentants du personnel et militants CGT de l’OPH n’en n’ont pour autant jamais rabattu sur leurs exigences, et pour cause, suite à la lutte menée la victoire est au rendez-vous !

Le Comité Régional de l’Habitat, de l’Hébergement et le Conseil Supérieur des HLM, sollicités par le ministère pour émettre un avis sur le projet de la ville de Bobigny, ont confirmé les analyses de la CGT en rendant des avis négatifs, le Maire de Bobigny a donc dû abandonner cette privatisation lors de son Conseil Municipal du 20 décembre dernier.

L’OPH doit à nouveau se recentrer sur sa mission et en donner les moyens aux salariés afin d’assurer un service de qualité aux locataires-usagers.
Cette victoire est aussi un point d’appui pour exiger du Maire de Saint Ouen qu’il applique à son tour la décision de justice cassant la privatisation de son OPH !

La CGT demeure mobilisée sur la question du logement social, outil d’accès au logement, d’insertion et de cohésion sociale indispensable.

Lutte gagnante à la Sopave à Viviez (12) :

Après trois jours de grève du 5 au 8 décembre, de 90 % du personnel de cette entreprise spécialisée dans la production de sacs poubelles, 35 salariés ont obtenu des avancées sur des primes, et l’amélioration des conditions de travail.

Ils ont obtenu :

  • Prime de 150 euros par trimestre pour l’ensemble des salariés,
  • Prime de 120 euros pour les astreintes,
  • Mise en place de groupes de travail avec les salariés, sur processus de production, conditions de travail et risques psycho sociaux.

A noter qu’en 20 ans d’existence, les salariés de cette entreprise ne s’étaient jamais mobilisés, ils ont pris conscience que collectivement, avec la CGT, ils pouvaient obtenir des avancées, d’ailleurs 4 adhésions ont été réalisées.

Lutte gagnantes à infra rail (69) pour l’emploi et les conditions de travail

Depuis septembre 2016, la CGT se mobilise pour développer l’emploi et améliorer les conditions de travail des agents.

Face au sous-effectif chronique, la direction envisageait une réorganisation supplémentaire avec l’objectif de freiner les recrutements, de supprimer des journées de production et donc d’augmenter la productivité au détriment des conditions de travail.

La multiplication des actions et notamment la journée de grève du 7 décembre 2017 très largement suivie, a contraint la direction à surseoir à son projet de réorganisation et à annoncer 15 embauches.

Forte de ces avancées, la CGT a décidé de lever l’appel à la grève, le préavis court toujours tous les mercredis /jeudis jusqu’au 12 janvier 2018.

Lutte gagnante des postiers de Mende (48)

Après cinq jours de conflit et des facteurs en grève à 90%, les postiers de Mende ont obtenu gain de cause sur leurs principales revendications :

  • un réexamen complet des tournées de distribution ;
  • des moyens humains supplémentaires pendant 6 mois pour effectuer la distribution des Imprimés Publicitaires ;
  • la CRÉATION de 0,3 emplois de façon pérenne.

Implicitement, La Poste a reconnu que la charge de travail avait été sous-évaluée lors de la dernière réorganisation.

Lutte gagnante : après 10 jours de grève, 1re victoire et des avancées notables du personnel de la PIC de Brest.

Après 10 jours de grève où les 60 agents ont fait preuve d’une mobilisation de tous les instants avec notamment un rassemblement réussi devant la sous-préfecture de Brest, et en participant largement à tour de rôle aux difficiles séances de discussion avec la Direction Locale, 10 jours où le Syndicat Départemental n’a eu de cesse de porter les revendications et propositions des agents au niveau de l’entreprise, 10 jours où le syndicat cgt a surtout lutté pour et non pas seulement contre.

10 jours de grève, grâce à une solidarité et une détermination sans faille le personnel de la PIC de BREST prend acte des avancées notables, tant sur le plan de l’organisation du travail avec des semaines à 4 vacations pour toutes les matinales y compris celles déjà en place, que sur les mesures d’accompagnement social, proposées par le directeur d’établissement dans le cadre de la négociation.

Pour autant, le personnel, soutenu par la CGT, maintient l’exigence d’améliorations concrètes et durables de leurs conditions de vie et de travail, à hauteur de leur investissement quotidien et la reconnaissance de leur conscience professionnelle et de leur expertise du terrain.

Élection gagnante : la CGT remporte le scrutin haut la main en Ariège suite à la fusion de 2 hôpitaux

Suite à la mise en place dans le département de l’Ariège des Groupements Hospitaliers de Territoire, le Centre Hospitalier intercommunal du val d’Ariège (CHIVA) et le Centre Hospitalier du pays d’Olmes (CHPO) vont fusionner au premier Janvier 2018.

Dans ce cadre, la direction des établissements a décidé unilatéralement des élections professionnelles anticipées, sans tenir compte de l’avis de la CGT qui réclamait plus de temps pour l’organisation.

Malgré les tentatives de report, le scrutin a eu lieu le 11 décembre.

En moins de 3 mois, la campagne a pu être menée, en mettant en place une organisation spécifique basée sur la force organisée de 224 syndiqués donnant comme consigne à chacun des syndiqués de faire voter une personne autour de lui.

L’organisation, la mise en place et l’application de cette stratégie associée à un déploiement sur le terrain au plus près des syndiqués sans discontinuer jusqu’à la date du scrutin a permis à notre organisation syndicale CGT de progresser d’une manière très significative.

Le nombre de vote CGT est de 449 bulletins soit le double des syndiqués. La stratégie mise en place a permis de progresser de 7%, en 2014 le score était à 60.35% de vote CGT, en 2017 nous sommes à 67.52% de vote CGT.

Les résultats sont sans appel pour les 2 établissements avec un score de 69,88% au final, malgré les conditions électorales déplorables initiées par la direction visant à affaiblir la CGT dans le cadre de cette fusion.

Lutte gagnante : le projet de déménagement de la bibliothèque Marguerite-Durand (75) « est abandonné » 19-12-2017

Le projet de déménagement de la bibliothèque Marguerite-Durand, (BMD) située dans le XIIIe arrondissement, est abandonné a fait savoir le 5 décembre dernier Bruno Julliard, le premier adjoint d’Anne Hidalgo, lors d’une réunion officielle de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris en présence de tous les syndicats. « Malgré la convergence de nos objectifs, le consensus nécessaire entre la Ville de Paris, ses personnels et les associations d’usager-e-s n’a pu être trouvé sur ce projet » a ainsi reconnu Bruno Julliard.

Et l’adjoint en charge de la culture d’en tirer la seule conclusion qui pouvait s’imposer : « j’ai fait le choix de maintenir la bibliothèque Marguerite-Durand dans ses locaux actuels ». Un abandon également confirmé dans une lettre officielle à en-tête envoyé au Collectif Sauvons la BMD qui comprend notamment des chercheuses, des usagères, des associations féministes et universitaires, en lien avec l’intersyndicale des bibliothèques de la Ville de Paris, dont la CGT.

La « Bibliothèque des Femmes » qui accueille des dizaines de milliers de documents qui retracent l’histoire du féminisme va donc rester dans ses locaux actuels alors que la mairie de Paris avait envisagé de déménager cette collection, dans un lieu totalement inadéquat à la conservation et la communication de ces fonds d’archives sur l’histoire du féminisme.

Ce funeste projet avait alors provoqué une levée de bouclier des universitaires, syndicats, et militantes féministes comme l’illustrait la pétition recueillant déjà une dizaine de milliers de signatures du monde entier ou encore la mobilisation du 18 novembre dernier.

De son côté le collectif Sauvons la BMD salue cette sage décision et va continuer le dialogue avec la mairie pour que la bibliothèque, saturée depuis une vingtaine d’années, puisse disposer d’espace et de moyens supplémentaires.
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