jeudi 18 avril 2024

Météo estivale, bulletin n°4 : fortes dégradations annoncées !

jeudi 3 août 2017

Météo estivale, bulletin n°4 : fortes dégradations annoncées !

L’actuelle période de sécheresse austéritaire, durablement installée sur le pays risque encore de se renforcer du fait de l’arrivée d’un front hostile de mesures gouvernementales.

Face à cet épisode climatique grave, les populations les plus exposées à ces lourds nuages libéraux envisagent dès à présent les moyens de se protéger. Le temps clément annoncé sur les régions de l’ISF, du CICE et autres exonérations ne les concerne pas, et risque au contraire d’aggraver leur situation.


Les coups de gueule de la vigie ! Salauds de pauvres !!!

Profiteurs de tous bords, vous qui contribuez à creuser le déficit public, vous qui, par égoïsme amenez la France au bord du gouffre, allez vous enfin consentir à quelques menus sacrifices ?

C’est, en substance le message que fait passer le gouvernement, égrainant jour après jour ses propositions courageuses pour exiger des plus pauvres, des plus précaires, des plus exploités un peu de civisme et de responsabilité.

  • Un code du travail trop protecteur pour les salariés et pénalisant pour les entreprises,
  • Un régime d’aide au logement dispendieux encourageant la hausse des loyers et décourageant l’accès à la propriété (voir le communiqué INDECOSA ci dessous),
  • une rémunération des chômeurs trop généreuse les incitant à se vautrer dans la paresse subventionnée
  • des fonctionnaires trop nombreux, inefficaces profitant outrageusement de la sécu,
  • un temps de travail ridiculement bas qui nuit à la compétitivité de nos entreprises,

Si ces gens là ne veulent pas consentir à un minimum d’effort, comment voulez vous que l’on revoit à la baisse l’ISF ?

L’inventaire « à la Prévert » n’est pas clos,

à moins que... au lieu de marcher tête baissée, certains relisent (ou lisent) Alexis de Tocqueville * :

« Il faut étudier dans ses détails l’histoire administrative et financière de l’ancien régime pour comprendre à quelles pratiques violentes ou déshonnêtes le besoin d’argent peut réduire un gouvernement doux, mais sans publicité et sans contrôle, une fois que le temps a consacré son pouvoir et l’a délivré de la peur des révolutions, cette dernière sauvegarde des peuples. »

*l’ancien régime et la révolution : 1856.

APL : La dangereuse politique anti pauvres du gouvernement Macron

Dans une posture toute jupitérienne, Emmanuel MACRON, le nouveau président des riches, des banquiers et des financiers à peine élu, décide, au prétexte fallacieux de réduire les dépenses publiques d’attaquer les gueux, (les sans-dents, aurait dit son prédécesseur) au porte-monnaie, en réduisant les aides au logement (APL, ALF et ALS) de 5 € par mois.

Perçue d’emblée comme une mesure injuste, inefficace et contreproductive, elle constitue assurément pour ses initiateurs une faute politique majeure, aux effets ravageurs garantis.

En effet, une fois de plus, le gouvernement s’en prend aux plus démunis pour abonder les caisses de l’État de 140 millions d’euros, alors qu’au même moment il annonce une baisse de l’impôt sur la fortune pour les plus riches de 4 milliard d’euros.

Cette décision devrait concerner 6,5 millions de ménages dont 800 000 étudiants et aurait des conséquences néfastes sur leur pouvoir d’achat.

Alors que le nombre de mal logés ne cesse de croître, que le niveau des expulsions sans solution de relogement n’a jamais été aussi élevé, que le logement est le 1er poste de dépense des ménages, le gouvernement entend encore une fois rogner sur les droits des locataires.

Pour une autre politique du logement véritablement sociale, il y a urgence à nous mobiliser pour empêcher l’adoption de la mesure.

Il y a nécessité à réorienter les choix budgétaires vers le logement social tout en contribuant à l’aide à l’accession à la propriété.

Il y a nécessité à réorienter les aides qui permettraient de baisser le niveau des loyers et ainsi améliorer le pouvoir d’achat des citoyens.

Préparons la riposte avec toutes les associations, les organisations qui y sont déterminés.

Participons aux initiatives qui iront dans le sens de la préservation des droits citoyens : Une raison de plus pour se mobiliser fortement le 12 septembre 2017 et au-delà pour combattre la politique de régression sociale de ce gouvernement.


APRÈS LES AIDES AU LOGEMENT, L’ÉTAT RABOTE LES AIDES A LA PIERRE !

Par un décret (2017-1182), pris en toute discrétion le 20 juillet 2017, le gouvernement a choisi d’annuler 130,5 millions d’€ de crédits et 184,9 millions d’€ d’autorisations d’engagement dédiés à des programmes permettant l’amélioration de l’habitat. Une décision qui s’éloigne ainsi des promesses du candidat Macron de maintenir la production de logements au même niveau et rythme que les années précédentes.

Ces financements auraient dû, entre autre, permettre la construction d’environ 12 000 logements sociaux PLAI (Prêts Locatifs Aidés d’Intégration) destinés aux personnes en difficulté.

Alors que 74% des demandes de logement social en souffrance sont issues de demandeurs répondant aux critères d’attribution de logements sociaux PLAI, le gouvernement met un frein à leur construction.

Nous sommes, une nouvelle fois et en peu de temps, confrontés à un désengagement de l’Etat qui augure mal du contenu de la future loi promise à l’automne. Ce coup de rabot fait suite à une 1re baisse de la contribution de l’État au Fonds National des Aides à la Pierre actée dans la loi de finances 2017.

La CGT estime au contraire qu’il faudrait, pour faire face à la crise du logement et permettre que le droit au logement soit une réalité pour l’ensemble de nos concitoyens, construire au minimum 200 000 logements sociaux publics par an pendant 5 ans. Avec 130 316 logements sociaux financés en 2016 dont seulement 28% à destination des ménages très modestes, nous sommes loin du compte.

Cette nouvelle décision injuste du gouvernement de diminuer le financement des aides à la pierre va entraver l’accès au logement de nombres de ménages.

Il y a urgence à réorienter les financements, les avantages fiscaux dont bénéficient le privé en faveur du logement social, d’élargir la collecte au titre de la Participation des Employeurs à l’Effort de Construction et de rétablir son taux à 1%.















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