la CGT de Loire Atlantique (44)
Urgence aussi dans le logement social !
mardi 1er octobre 2019

DU PLOMB DANS SON ELAN

S’agissant des politiques du logement, la loi 2018-1021 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique dite loi ELAN a pratiquement un an d’existence.

Ce texte selon le gouvernement Macron, devait permettre de « construire plus et mieux de logements sociaux et ainsi endiguer la crise du logement en France.

Le premier bilan de son application, qui confirme l’analyse que nous en faisions avant son adoption, est d’ores et déjà désastreux.

L’idéologie néolibérale qui imprègne cette loi considère le logement social comme un bien marchand qui doit être rentable financièrement.

Rappelons au passage quelques-unes des mesures les plus négatives de ce texte :

Dans le secteur social

Dans le secteur « libre »

Quant au sort réservé au ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, en charge du logement, il n’est pas des plus enviables.

D’après les plafonds de dépenses par ministère publiés le 16 juillet dernier, celui-ci voit son budget pour 2020, revu à la baisse, alors que le logement connaît une crise sans précédent dans notre pays et que nombre de nos concitoyens éprouve de plus en plus de difficultés à se loger dans des conditions acceptables.

Après la baisse des Aides Personnelles au Logement, le relèvement du seuil des entreprises assujetties à la Participation des Employeurs à l’Effort de Construction de 20 à 50 salariés dans le cadre de la loi Pacte, le gouvernement s’apprête à nouveau à ponctionner les réserves d’Action Logement de 500 millions d’euros pour compenser les baisses budgétaires.

Cette nouvelle mesure, qui semble se confirmer, viendrait ralentir voire mettre en péril la mise en œuvre du Plan d’Investissement Volontaire, issu de discussion entre patronat et syndicats gestionnaires d’Action Logement, qui vise à développer la construction, la réhabilitation, l’adaptation de logement ainsi que de nouvelles aides au logement des salariés ; mais, aussi, des prestations servies aux salariés et aux entreprises depuis 1953, date de la création de l’ex 1% logement.

Les comptes 2019 d’Action Logement font apparaître un résultat et une trésorerie positifs. Mais cet argent – avant tout, celui des salariés – est destiné à faciliter leur accès au logement et non pas à combler les coups de rabot mis dans le budget de l’État.

A cet égard, la CGT exige que le gouvernement renonce à ce nouveau racket sur les comptes d’Action Logement et que toutes les mesures soient prises pour que l’ensemble de la population soit logé de manière digne et pérenne.

Document complet d’INDECOSA pour le congrès HLM :

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